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  • "  Une clope derière l'oreille, la dernière.
    Il y'aurait ce vieux bar miteux qui abriterait les élucubrations eclatées . S'asseoir au comptoir, se boire une goutte avec Johnny Cash au bout du transistor qui te chanterait ta propre fuite. Pose ton cul sur le tabouret, commande toi ce que tu veux, l'addition est à mettre sur mon compte.
    Il y'aurait cette fille pietinant l'asphalte de ses pompes trouée, les yeux fixés sur l'horizon, portée par le souffle cadencé de la circulation. Tout semblerait issu d'un autre temps, d'une nouvelle heure, à ces parfums de débauche calfeutrés dans nos poumons, ces images furtives que la route nous offrirait au détours des aires d'autoroutes. La trêve.
    Nos gueules emechées rieraient bien de nous. A nous les affamés qui d'errances en errances dessineraient nos simples verités : à n'en concevoir aucune sinon d'infinis fragments de sinçerité...
    Il y'aurait les deserts, les arrêts, la delicieuse solitude éprouvée aux nuits sans étoiles, à coller sa joue contre la vitre glacée puis s'en laisser aller. Ces doux moments d'allegresses viendraient nous rappeler au bonheur de se sentir vivant, ailleurs et maintenant, se sentir à poing deliés en quête d'une quelconque liberté aux contours illusoirs. Ca serait ces moments d'eternité au compte de nos riens passagers. Ne plus accorder d'importance que pour notre simple humanité en cavale.

    J'me fous ces fragments d'ideaux au coeur.Qu'est c'que ça peut faire mal."

    Mathilde.


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  • Une journée grise, des gouttes de pluie qui vous ressemble quand elle s'efface sur le sol, Un ver à pied, Le parfum miss dior chérie , Déprime sous colorblind, La couleur de ces yeux, Une poignée de porte rouillée, Les veines de ces avant bras, Les ongles courts, Fredonner, délires extatiques, b., les fond de bouteille d'une soirée, le bruit du tonerre, Les regards vides, Une main qui glisse, Les framboises, La belle époque sur la banquette marron, Debout sur le zinc, Le téléphone homar de S.Dali, le crépitements de la projection cinéma dans une salle noire, les fleurs du mal, une robe noire a dentelle, les bulles de perrier sous la langue, l'odeur des livres, l'odeur au creu de son cou, une aiguille tenue entres les dents, Unchained love, Le temps qui passe, Marcher sans savoir où, Loupper son car, son train, écouter de la musique sous la pluie, la sensation de l'herbe mouillée sous les pieds a l'aube, la plage la nuit, ritton derriere son bar, l'inconscience sexuée de Sigmund Freud, Le surréalisme, les cours de maths en seconde 1, sourire à defaut de verser des larmes, la sensualité de la cuillere qui danse avec la dernière goutte de café, la vie en rose d'Edith Piaf, broyer du noir, froler tous ses gens sans les connaitres, Lunatique, histoire de , passé douloureux, des images qui défilent et restent dans cette matière grise déglingée, Un corps sans conscience, Janis Joplin qui vous chante summertime et vous parralise , Une marche d'escaliers qui craque, Cocaïne, I am ready, les vérités qui s'efface dans un chagrin, les gens qui vivent leur vie, monotonie infame, black and white, papillonades au fin fond des tripes;ce sentiments de bourgeonnement dans votre ventre , une heure, son grain de beauté sur le bras, un levé de soleil,


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  • Ma bohème

    Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
    Mon paletot aussi devenait idéal ;
    J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
    Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

    Mon unique culotte avait un large trou.
    - Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
    Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
    - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

    Et je les écoutais, assis au bord des routes,
    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

    Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
    Comme des lyres, je tirais les élastiques
    De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

    Rimbaud


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