• gospel power- Ben harper

    "  Une clope derière l'oreille, la dernière.
    Il y'aurait ce vieux bar miteux qui abriterait les élucubrations eclatées . S'asseoir au comptoir, se boire une goutte avec Johnny Cash au bout du transistor qui te chanterait ta propre fuite. Pose ton cul sur le tabouret, commande toi ce que tu veux, l'addition est à mettre sur mon compte.
    Il y'aurait cette fille pietinant l'asphalte de ses pompes trouée, les yeux fixés sur l'horizon, portée par le souffle cadencé de la circulation. Tout semblerait issu d'un autre temps, d'une nouvelle heure, à ces parfums de débauche calfeutrés dans nos poumons, ces images furtives que la route nous offrirait au détours des aires d'autoroutes. La trêve.
    Nos gueules emechées rieraient bien de nous. A nous les affamés qui d'errances en errances dessineraient nos simples verités : à n'en concevoir aucune sinon d'infinis fragments de sinçerité...
    Il y'aurait les deserts, les arrêts, la delicieuse solitude éprouvée aux nuits sans étoiles, à coller sa joue contre la vitre glacée puis s'en laisser aller. Ces doux moments d'allegresses viendraient nous rappeler au bonheur de se sentir vivant, ailleurs et maintenant, se sentir à poing deliés en quête d'une quelconque liberté aux contours illusoirs. Ca serait ces moments d'eternité au compte de nos riens passagers. Ne plus accorder d'importance que pour notre simple humanité en cavale.

    J'me fous ces fragments d'ideaux au coeur.Qu'est c'que ça peut faire mal."

    Mathilde.


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